Un protocole d’accord intermédiaire d’avancement des négociations a été signé, ce jeudi 7 novembre 2024, entre le Département de Mayotte, représenté par son Président Monsieur Ben Issa Ousséni, et les représentants de l’intersyndicale.
Cet accord propose des mesures concrètes pour assurer le bon fonctionnement des services publics et répondre aux demandes des agents. En voici les points clés :
- Modification des 1607 heures : un Comité Social Territorial (CST) se tiendra le 12 novembre pour examiner les propositions des représentants du personnel, notamment la modification de la délibération relative aux 1607 heures de travail annuel. Le Président rappelle qu’il n’a jamais été question de toucher aux 4 jours de fêtes traditionnelles, qui seront préservés.
- Cité administrative à Coconi : la construction de cette cité est confirmée comme priorité de la mandature et sera inscrite au budget de 2025.
- Régime Indemnitaire (RIFSEEP – CIA) : une première réunion sur ce
sujet est prévue pour le 10 janvier 2025. - Revalorisation des Tickets Restaurant : les montants seront augmentés en deux étapes, avec un passage à 10,50€ au 1er janvier 2025, puis à 11,50€ au 1er juillet 2025. La carte magnétique pour les agents travaillant les dimanches sera également activée.
- Avancement et promotions : un calendrier de travail sera établi pour traiter des Lignes Directrices de Gestion (LDG) lors du prochain CST.
- Santé, Hygiène et Sécurité au Travail : une enveloppe de 150 000€ sera allouée pour l’achat de matériel de sécurité, avec un délai de mise en œuvre de trois mois suivant la validation budgétaire.
La signature
Par ailleurs, le Président Ben Issa Ousséni, conscient des attentes exprimées par
les différents groupes, réaffirme son engagement à recevoir chaque délégation, individuellement, à partir du 12 novembre. Ces rencontres viseront à aborder en profondeur leurs revendications, dans le but de trouver des solutions concrètes.
Dans un esprit de responsabilité partagée et de dialogue constructif, un accord a ainsi été trouvé pour suspendre provisoirement le mouvement de grève, garantissant ainsi la continuité des négociations, selon un calendrier établi. Cette trêve témoigne de la volonté commune de progresser sur l’ensemble des revendications exprimées, dans un cadre respectueux des droits sociaux, tout en préservant l’intérêt général et la cohésion territoriale.