À l’approche des élections municipales de 2026, la commune de Pamandzi, à Mayotte, est en pleine effervescence politique. De nombreux groupes et partis politiques tentent de s’organiser et de présenter leurs candidats pour conquérir la mairie. Parmi les figures les plus convoitées et attendues, Ousseni MAANDHUI, fondateur du parti « Kazakoma Walakazitsokoma », fait figure de personnalité incontournable.
Ousseni MAANDHUI n’est pas un inconnu pour les habitants de Pamandzi. Lors des élections municipales de 2014, il était arrivé en deuxième position, confirmant ainsi son influence et sa popularité. Son parti, « Kazakoma Walakazitsokoma » – qui signifie « Ce n’est pas fini et ça ne finira pas » – avait alors suscité beaucoup d’enthousiasme et fait le « buzz » dans la commune. Aujourd’hui, la majorité des habitants de Pamandzi voient en lui le seul capable de redresser la commune et de lui donner un nouvel élan.
À ce jour, près de dix listes non officielles ambitionnent de s’emparer de la mairie en 2026. Ce nombre élevé de prétendants, pour une commune relativement petite, témoigne de la vitalité démocratique locale, mais aussi de l’importance stratégique de Pamandzi dans le jeu politique mahorais.
L’attente autour d’Ousseni MAANDHUI est d’autant plus forte que tous les groupes politiques semblent vouloir s’attacher son soutien, voire l’intégrer dans leurs rangs. Les habitants, quant à eux, espèrent son grand retour, convaincus que sa vision et son expérience pourraient s’avérer décisives.
Interrogé sur ses intentions pour les prochaines élections, Ousseni MAANDHUI reste pour l’instant mesuré : il affirme vouloir « se laisser le temps de réfléchir et peut-être de faire un choix parmi les différentes formations politiques existantes » qui le sollicitent pour briguer la mairie en 2026. Cette déclaration entretient le suspense et laisse planer le doute sur sa future décision.
Le parti « Kazakoma Walakazitsokoma » porte un nom porteur d’espoir et de persévérance : « Ce n’est pas fini et ça ne finira pas ». Ce message résonne particulièrement auprès d’une population en quête de renouveau et de stabilité. En 2014 déjà, cette devise avait marqué les esprits et contribué à la notoriété du parti.
La question qui anime désormais les débats est claire : Ousseni MAANDHUI répondra-t-il à l’appel de la population de Pamandzi ? Son éventuel retour pourrait rebattre les cartes et dynamiser la campagne électorale. Quoi qu’il en soit, le suspense reste entier et la commune retient son souffle en attendant la décision de celui que beaucoup considèrent comme l’homme providentiel de Pamandzi.
Kazakoma ? Pour les habitants de Pamandzi, ce n’est vraiment pas fini…

