Pamandzi : Théâtre municipal sur fond de satire et d’espoir

Le grand bal municipal de Pamandzi

Pamandzi, la perle du sud-est mahorais, ne brille pas seulement par ses plages de rêve, mais aussi par sa scène politique digne d’une série à succès. Ici, chaque élection est un épisode palpitant, où ambitions personnelles, alliances de circonstance et retournements de veste tiennent en haleine tout le canton. À la tête du feuilleton, une distribution de choix : Mme Sitti Ali M’doihoma, stratège hors pair et figure incontournable du microcosme local ; M. Madi Madi Souf et M. Archadi Abassi, vétérans de la politique municipale ; M. Hamidou Siaka, l’homme aux multiples casquettes ; et enfin, l’intrus qui dérange, M. Dayane Nourdine, porteur du renouveau avec la liste Pamandzi OYE. Place au spectacle !

Madame Sitti Ali M’doihoma : Entre ambitions XXL et contradictions en série

Impossible d’évoquer Pamandzi sans s’attarder sur l’inamovible Mme M’doihoma. Fine tacticienne, elle navigue entre alliances fugaces et promesses péremptoires, oscillant entre la posture de la cheffe d’orchestre et celle de la victime du système. Tantôt opposante farouche, tantôt alliée inattendue, elle manie la contradiction avec une grâce toute locale : dénoncer la gestion municipale… tout en s’en accommodant lorsque l’occasion se présente. Sa spécialité ? La redistribution des cartes, pourvu que la donne lui soit favorable. À Pamandzi, on dit parfois : « Sitti promet tout, surtout ce qu’elle ne peut tenir. »

L’épisode du billet d’avion : Quand la politique s’envole…

Si un symbole devait illustrer la saison politique actuelle, ce serait bien ce fameux « billet d’avion » qui a défrayé les chroniques de la commune. Objet de toutes les convoitises et d’innombrables tractations, il incarne à merveille l’art local du marchandage politique. Ici, on ne négocie pas un programme, mais des retours d’ascenseur, des places sur une liste, voire quelques kilomètres de vol en prime. On murmure que certains candidats seraient prêts à décoller à n’importe quel prix, pourvu que la destination s’appelle « pouvoir ». À Pamandzi, même Air Loyauté n’a pas la cote.

Le bilan de la majorité sortante : Entre néant et KO technique

Du côté de la majorité sortante, le bilan tient en un mot : néant. Ou plutôt, KO, tant la gestion municipale a tourné à la parodie. Projets annoncés, jamais réalisés ; promesses martelées, jamais tenues ; finances publiques qui font du surplace… Pamandzi attend toujours ses infrastructures, ses espaces verts et la transparence promise lors du dernier scrutin. À force de naviguer à vue, l’équipe en place a fini par échouer sur la plage du « plus rien à proposer ». Mais rassurez-vous, les discours, eux, voguent toujours plus haut. De l’art de brasser du vent sans jamais décrocher une brise d’espoir pour les habitants.

Le retour des anciennes pratiques : Magouilles et recompositions à tous les étages

Comme dans toute bonne série, les vieux démons ne meurent jamais. Les anciennes pratiques, que l’on croyait enterrées, refont surface avec la grâce d’un revenant en pleine forme. Les alliances se font et se défont au gré des intérêts personnels, tel M. Madi Madi Souf, maître ès recompositions, ou M. Archadi Abassi, toujours prompt à rappeler que la politique est avant tout un art du rebond. Quant à M. Hamidou Siaka, il joue parfaitement le rôle du faiseur de rois, marchandant sa loyauté en fonction des vents dominants. Résultat : une valse de listes, de promesses recyclées et d’accords de dernière minute, où le citoyen lambda n’est qu’un figurant de luxe.

Pamandzi OYE : le souffle du renouveau mené par Dayane Nourdine

Au milieu de ce théâtre d’ombres, un nom commence à résonner avec insistance : Dayane Nourdine et sa liste Pamandzi OYE. Loin des tambouilles et des vieilles ficelles, il incarne une alternative crédible, portée par une équipe issue de la société civile, décidée à rompre avec la politique des petits arrangements. Son discours ? Clarté, transparence et action concrète, loin des promesses en l’air et des billets d’avion symboliques. Contrairement à ses adversaires, il ne propose pas de changer de fauteuil, mais de changer la pièce tout entière. Et si, cette fois, Pamandzi osait enfin écrire un nouveau scénario ?

Aux électeurs de Pamandzi : Continuité, retour en arrière ou véritable renouveau ?

À l’heure du choix, les électeurs de Pamandzi sont face à un triple menu : resservir la soupe tiède de la majorité sortante, remettre au goût du jour les vieilles recettes d’antan, ou miser sur l’audace et l’oxygène de Pamandzi OYE. Car il ne s’agit plus seulement de redistribuer les rôles, mais d’inventer un autre spectacle, où l’intérêt général primerait enfin sur les logiques de clan. Le scrutin qui s’annonce n’est pas qu’un vote : c’est un acte de libération, un cri d’espoir pour que, cette fois, la politique redevienne l’affaire de tous. Pamandzi, à toi de jouer !

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