Le message de Zaïdou BAMANA :
« Dans le procès intenté à mon encontre par l’ancien procureur de Mayotte, le tribunal de Paris a rendu sa décision aujourd’hui, mercredi 3 mars, à 17h.
Voici le verdict :
– Me déclare coupable du délit d’injures publiques à l’égard de C. Miansoni,
– Me condamne à payer une amende de 3000 € dont 1000 € avec sursis,
– Me condamne à payer 1€ de préjudice moral à C. Miansoni,
– 1000 euros pour frais irrépétibles
– Ordonne la suppression des propos retenus comme diffamatoires dans un délai de 15 jours, une fois le jugement sera définitif.
Il y aura aussi 127 € de droit fixe.
Au total : 5127 euros à payer
Satisfaction, le tribunal a rejeté la demande de la procureur en charge du dossier, elle avait requis en première instance, au mois de janvier, 3 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende.
Dans cette même affaire, l’avocat Me Delamour Mabadali, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, que je n’ai jamais cité dans aucun texte, s’était porté partie civile aux côtés du procureur, il demandait que je sois condamné à lui payer 10 000 euros de dommages et intérêts, plus 5 000 euros de frais. Le tribunal l’a débouté, demande infondée, rejetée, jugée farfelue.
Conclusion, deux options s’offrent à moi :
– Accepter le verdict, ce que je n’envisage pas une seconde;
– Faire appel pour infirmer la décision du tribunal, option choisie.
Un communiqué de presse sera publié prochainement par mon avocat, Me Asskani Moussa, pour informer le public des détails technique et juridique de verdict prémédité.
Merci à tous ceux et celles qui m’ont apporté leur soutien et conseils.
Le combat continue. »
Signature de la convention de partenariat entre l’État et la commune de M’tsamboro
Dzaoudzi, le 3 mars 2021
Signature de la convention de partenariat entre l’État et la commune de M’tsamboro relative à la distribution de bons alimentaires exceptionnels financés par l’État aux Mahorais vulnérables dans le contexte de la crise sanitaire du COVID
Après la signature de la convention avec les Maires de Dzaoudzi-Labattoir, de Dembeni et de Chirongui, l’État se félicite de ces nouvelles collaborations avec les communes pour venir en aide aux populations de Mayotte les plus démunies.
Alors que la crise épidémique bouscule le quotidien des Mahorais, elle pèse tout particulièrement sur les personnes les plus précaires. En raison du confinement rendu nécessaire par la circulation du virus Covid 19, l’État mobilise des moyens supplémentaires à l’aide alimentaire de droit commun, qui se poursuit par ailleurs dans les conditions habituelles, pour qu’à la crise sanitaire ne s’ajoutent pas des drames sociaux.
En effet, certains ménages font face à des dépenses plus importantes du fait du confinement ou à des difficultés à subvenir à leurs besoins les plus essentiels. L’absence de cantine quasi-gratuite fait, par exemple, supporter à de nombreuses familles une charge financière supplémentaire pour faire déjeuner leurs enfants. Enfin, ces ménages ont pu voir leurs revenus diminuer du fait de la situation épidémique.
Ainsi, en complément de la mission première et de droit commun des CCAS et du Conseil départemental, par ailleurs respectivement chefs de file de l’urgence sociale et des politiques sociales, l’État apporte cette aide exceptionnelle, complémentaire et inconditionnelle grâce au financement de ces bons.
Par ailleurs, la convention signée avec les mairies rehausse à 500euros le plafond de ressources permettant aux plus démunis de bénéficier de cette aide exclusivement durant la période du confinement.
Contrairement à une rumeur largement relayée par les réseaux sociaux et certains médias, cette aide est bien destinée aux Mahorais et habitants de Mayotte les plus démunis.
Chiconi, le 02 mars 2021
Monsieur le Grand Cadi,
السلام عليكم ورحمت الله تعالى وبركته
Par la dite, je me permets de vous interpeller avec tout le respect qu’il vous est dû sur la situation sanitaire actuelle dans notre île.
En effet, depuis le début de l’année 2020, le covid-19, devenu pandémie, sévit. Et Mayotte n’est pas épargnée malheureusement comme nous l’observons tous. À l’heure où je vous écris cette lettre, cent dix âmes mahoraises ont quitté ce monde pour l’au-delà à cause de cette maladie. Qu’Allah leur fasse miséricorde.
Face à une telle crise sans précédent, se pose la question des rites funéraires musulmanes. Enterrer nos défunts dans un cercueil, manque d’information au préalable concernant le lavage mortuaire avant la mise en caisse, constituent pour nous les Mahorais une situation hautement violentes dans nos savoir-faire et savoir-être. Nous sommes désemparés, désarmés, démunis et surtout choqués. En somme, nous nous posons mille et une questions sans réponse hélas.
C’est pourquoi, en votre qualité de Grand cadi, garant de la cohésion islamique dans l’île, il vous est impératif de nous expliquer et surtout de nous rassurer. Nous faisons certes face à cas de force majeure. Alors que prévoit la législation islamique dans pareil cas ? Que dit-elle sur l’utilisation du cercueil et du lavage face à ce virus si contagieux ?… Autant de questions qui attendent de réponses.
Il est donc de votre entière responsabilité de communiquer. Vous savez bien comme moi toute la violence subie que nous éprouvons lors de la perte d’un être proche et cher surtout que nous savons qu’il nous est impossible de le voir durant son hospitalisation. À cela s’ajoute la peine de ne plus le revoir à cause de l’interdiction formelle d’ouvrir le cercueil.
Vous êtes, Monsieur le Grand Cadi, le référent des Mahorais musulmans que nous sommes. De ce fait, vous nous devez des réponses. Et je suis persuadé que votre intervention tellement espérée atténuera beaucoup nos peines bien qu’elle n’effacera pas bien sûr les douleurs ressenties. Seul, le Très-Haut, Ar-Rahmân, possède ce pouvoir.
Comme moi, vous savez que le Mahorais est beaucoup attaché à sa Religion. Par conséquent, vous devriez communiquer pour l’apaiser.
En outre, des souplesses existent dans pareil cas et les Mahorais sont en droit de le savoir.
Je formule l’espoir que ma demande, Monsieur le Cadi, retienne votre attention. Qu’Allah vous guide ainsi qu’à nous autres.
وعليكم السلام ورحمت الله تعالى وبركته
Fahade ANKARAMATI
Yvanne Goua, porte-parole de l’association Trop violans, collectif représentatif du mouvement des Grand-frères de Guyane, est convoquée par les autorités judiciaires de Cayenne demain, mercredi 3 mars, suite à une plainte déposée en juillet pour injures à personne dépositaire de l’autorité publique, en raison de sa trace, de son origine…
Ce même jour sera rendu à Paris le verdict du procès intenté par Camille Miansoni, ancien procureur de la république à Mayotte, contre votre serviteur, journaliste d’une part, et la lanceuse d’alerte Qatary Lawson d’autres part, pour les mêmes motifs.
Curieuse ressemblance ! Cette procédure est aberrante, totalement abusive et n’honore pas le mandat du président de la République Emmanuel Macron, ni l’indépendance de la justice d’ailleurs.
Qu’est-ce qu’une procédure-bâillon ?
C’est une pratique judiciaire mise en œuvre par une institution, dans notre cas,
pour intimider, limiter la liberté d’expression, et dissuader des associations, des ONG, voire tout individu, de s’exprimer dans des débats publics.
Il s’agit non seulement de détourner l’attention, mais surtout d’épuiser en temps et en argent ceux qui participent à ce débat, en les impliquant dans des procédures juridiques coûteuses dont ils ne peuvent généralement pas assumer les frais.
Créées aux Etats-Unis à la fin des années 80, les procédures-bâillons se sont multipliées en France comme à l’étranger. Leur but : réduire au silence associations comme personnes physiques, afin de museler le débat public.
Vu sur le compte facebook Agence Régionale de Santé Mayotte le 27 février 2021 :
Vu sur le compte facebook Préfet de Mayotte le 27 février 2021 :
Ce soir, 91ème kwassa interceptée depuis le début de l’année, grâce au travail inlassable des brigades nautiques de la Police aux frontières, de la Gendarmerie et de la base navale de Mayotte. Au cours des trois dernières semaines, 9 kwassas sur 10 ont été interceptées ou ont fait demi-tour vers les Comores, dissuadées d’entrer à Mayotte. Bravo aux hommes et aux femmes engagés dans l’opération Shikandra.
Quelques commentaires laissés :
Droit de réponse : Mouhktar Soilihi s’exprimera devant nos caméras
Le Directeur de la Formation Professionnelle du Conseil Départemental de Mayotte, Monsieur Mouhktar Soilihi profitera de notre audience pour répondre l’ultime question : « Pourquoi les 11 jeunes ont été bloqués à Mayotte à quelques heures de leur stage au Rwanda et au Kenya ?« .
Il saisira également cette occasion pour répondre aux propos tenus sur nos lignes par Mr Tafara, Directeur Commercial de DAESA.
Le reportage sera diffusé sur 976NEWS demain soir : TV 976NEWS
Développement Agro-Economique et Sécurité Alimentaire (DAESA) est un bureau d’études et un centre de formation créée en 2007. Basée sur Mayotte et La Réunion, DAESA est spécialisée dans l’implémentation de la formation et l’accompagnement aux changements des entreprises. Certifiée par ETS Global et PCIE, DAESA met en place des ingénieries de formation dans l’informatique, le tourisme, l’agro-alimentaire, les langues, l’illettrisme, l’accompagnement à la création d’entreprises…
C’est un sujet dont personne ne parle à Mirereni, petite bourgade en pleine expansion dans la commune de Chirongui. Des constructions anarchiques envahissent le terrain de football, squatté par des personnes qui ont installé aux abords des cases en tôle. « Les jeunes ne peuvent plus y jouer, le club du village a arrêté sa saison, des gens se sont appropriés le périmètre, mais aucun élu ne bouge pour stopper cette emprise illégale », s’indigne un responsable associatif.
Cet adepte des plateaux sportifs indique que si la mairie laisse faire, comme l’ancienne municipalité, un bidonville sera érigé sur les lieux à court terme. Il faudra alors déployer les grands moyens pour récupérer le foncier et réaliser les travaux d’aménagement du terrain de foot, c’est-à-dire déloger les occupants clandestins, avec le risque de provoquer des tensions communautaires, mais aussi la colère de la jeunesse de Mirereni qui demandera des comptes à la commune si le chantier des équipements sportifs n’avance pas. Des violences en perspective !
Dans la nuit du 22 au 23 février, la commune d’Acoua a été durement frappée par un orage qui a causé de violentes inondations et des coulées de boue, occasionnant d’importants dégâts matériels. Aucune victime n’est à déplorer.
Le Service départemental d’Intervention et de Secours (SDIS), la gendarmerie, la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DEAL) ainsi que les services techniques de la commune d’Acoua sont intervenus dès les premières heures de la crise afin de sécuriser la zone, de porter assistance aux sinistrés et de dégager les principaux axes. Le Préfet de Mayotte souhaite leur exprimer sa reconnaissance pour leur mobilisation immédiate et leur engagement exemplaire.
Tôt ce matin, le Préfet s’est rendu sur les lieux du sinistre afin d’aller à la rencontre du maire d’Acoua, avec qui il avait été en contact téléphonique une partie de la nuit, pour effectuer une première évaluation des dégâts. Le Préfet a souhaité exprimer aux habitants d’Acoua sa sympathie en ces moments difficiles ainsi que le plein soutien de l’État pour accompagner les sinistrés, avec notamment :
• La mobilisation de 40 militaires du Détachement de la légion étrangère de Mayotte et d’une équipe du Régiment du service militaire adapté de Mayotte (RSMA), dotée d’un moyen de déblaiement ;
• Le lancement, dès finalisation des études de diagnostic nécessaires et avec le soutien financier de l’État, de travaux visant à renforcer les infrastructures de la commune afin de mieux prévenir le risque d’inondation ;
• L’instruction de la demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle de la commune d’Acoua ;
• A plus long terme, la requalification du site et le déplacement des habitations les plus exposées au risque d’inondation.
Le Préfet tient à saluer la solidarité intercommunale qui s’est manifestée dès ce matin, à travers la présence sur site du maire de Mtsamboro, le déploiement par les communes de M’Tsangamouji et de Mtsamboro de leurs services techniques ainsi que la mobilisation du Syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte (Sidevam), afin de porter assistance aux habitants d’Acoua.

